Pour plus d’informations concernant les autres musées de l’agglomération Mulhousienne, rendez-vous sur le site de Musées Mulhouse Sud Alsace.

Expositions

Chaque année, le musée propose des expositions temporaires d’art ancien, moderne et contemporain en lien avec sa collection permanente.

LUIGI PERICLE (1916-2001), D’ UN MONDE A L’ AUTRE

Du 16 mars au 18 août 2024

Le Musée des Beaux-Arts et le Musée National de l’Automobile-Collection Schlumpf, en partenariat avec l’ Archivio Luigi Pericle (Ascona, Suisse) accueillent la première exposition monographique en France de l’artiste suisse Luigi Pericle (Bâle, 1916 – Ascona, 2001).

Né de père d’origine italienne et de mère française, Luigi Pericle fut illustrateur, peintre, écrivain et bien plus encore. Artiste reconnu dans les années 1960, il se révèle être un peintre prolifique avant de se retirer du monde pour se consacrer à son art et à ses recherches ésotériques. De ses dessins teintés d’humour à ses peintures aux sujets spirituels, Pericle est un artiste fascinant qui ne cessera, tout au long de sa vie, de passer d’un monde à l’autre…

MAGGY KAISER “Les chemins de l’abstraction”

Du 6 octobre 2023 au 28 janvier 2024

Maggy Kaiser, Les chemins de l’abstraction retrace le parcours singulier de l’artiste née à Mulhouse en 1922. Depuis ses débuts figuratifs jusqu’au développement d’un langage purement formel, l’exposition met en avant les différentes voies empruntées par Maggy Kaiser, qui la mèneront vers la peinture abstraite. L’événement donne lieu à une collaboration avec la Fondation Heinrich W. Risken de Bad Rothenfelde (Allemagne) qui a reçu une importante donation de l’artiste en 2015.

Après un passage aux Arts décoratifs de Strasbourg, comme la peintre Marcelle Cahn avant elle, la jeune femme fréquente l’Académie de la Grande Chaumière à Paris à partir de 1947. Elle se lie au couple d’artistes Maria Elena Vieira da Silva et Árpád Szenes, qui sera son professeur. Les rencontres se multiplient : Fernand Léger, Jacques Villon et Alberto Magnelli qui deviendra son maître et ami. Elle se retire en 1961 à Valbonne, dans le Sud de la France, où elle construit sa maison, son refuge, loin du tumulte parisien. Son travail est exposé à plusieurs reprises au Salon des Réalités Nouvelles à Paris au début des années 1970. Elle participe à plusieurs expositions collectives : « De la figuration à l’Abstraction » (1988) à la Malmaison de Cannes et « Entre femmes seules » (1993) à la galerie Alexandre De La Salle à Saint-Paul-de-Vence, aux côtés d’Aurélie Nemours et Marcelle Cahn. En 1986, elle est enfin représentée par une galerie, la Galerie Clasing à Münster, en Allemagne. Le Musée des Beaux-Arts de Mulhouse lui consacre une exposition en 1989, et des œuvres entrent dans la collection.

Cette artiste multiple, qui évoluera du dessin à la peinture à l’huile, de la réalisation de décors muraux à l’acrylique, mérite une attention toute particulière. Les oeuvres de sa dernière période dite « cosmique » témoignent d’une grande maturité artistique qui lui donne une place singulière sur la scène de la peinture abstraite.

Partenariat : Fondation Heinrich W. Risken, Bad Rothenfelde, en lien avec l’artiste. © Courtesy Stiftung Heinrich W. Risken

Regards sur les collections -“Aux frontières des avant-gardes”

Du 15 avril au 3 septembre 2023

En 2022 et 2023, le Musée des Beaux-Arts de Mulhouse porte un regard renouvelé sur ses collections. À l’image de la majorité des musées, moins de 10% des œuvres sont montrées au public. Conservées en réserve, les œuvres non visibles sont étudiées, restaurées ou prêtées lors d’expositions. Dans cette démarche de partage, des œuvres sorties des réserves sont mises en lumière à travers un accrochage en deux volets : “Artistes alsaciens 1910-1960” en 2022 et “Aux frontières des avant-gardes” en 2023. Ces expositions constituent une occasion de découvrir la richesse des collections du 20e siècle conservées à Mulhouse mais aussi leur éclectisme.

La collection initiale du Musée des Beaux-Arts de Mulhouse naît au 19e siècle grâce aux achats et aux dons des mécènes mulhousiens issus de la Société Industrielle de Mulhouse. Leur penchant prononcé pour l’art académique de leur temps est visible à travers la riche collection du musée : peinture d’histoire, orientalisme, école alsacienne, en particulier. Les mécènes ne manifestèrent en revanche pas de grand intérêt pour la peinture dite d’avant-garde, contemporaine de leur époque. Ce déficit commence à être comblé dans les années 30,  mais c’est surtout après la Seconde Guerre Mondiale, quand le musée sera installé à la Villa Steinbach, que les collections commencent à s’enrichir d’œuvres du 20ème siècle, notamment grâce à des acquisitions, des dépôts de l’État ou des dons. Des œuvres proches des mouvements d’avant-gardes rejoignent alors le musée : impressionnisme, postimpressionnisme, expressionisme, fauvisme, cubisme, abstraction géométrique…

Outre les artistes alsaciens qui intègrent naturellement le musée, la politique d’acquisition s’ouvre à des artistes proches de « l’Ecole de Paris » comme Robert Lotiron ou Albert Marquet. Parmi ce riche corpus, sont présentées quelques femmes artistes dont la présence est rare dans la collection : Georgette Agutte, Marie-Anne Ichanson, Aurélie Nemours et Maggy Kaiser, Madeleine Fix.

À travers un parcours par genre pictural (portrait, paysage, nature morte, scène de genre et abstraction), l’exposition Regards sur les collections – “Aux frontières des avant-gardes” offre un aperçu de la diversité formelle et esthétique des artistes les plus remarquables de la collection 20e siècle.

Regards sur les collections – “Artistes alsaciens (1910-1960)

22 octobre 2022 – 29 janvier 2023

Alfred Giess, Autoportrait ©Giannelli

En 2022 et 2023, le Musée des Beaux-Arts de Mulhouse porte un regard renouvelé sur ses collections. A l’image de la majorité des musées, seuls 10% de sa collection sont présentés au public. Conservées en réserve, les œuvres non visibles sont étudiées, restaurées, ou présentées à l’occasion d’expositions. Aujourd’hui, des œuvres sorties des réserves sont mises en lumière à travers un accrochage en deux volets. La première partie, “Artistes alsaciens 1910-1960”, se tient du 22 octobre 2022 au 29 janvier 2023. Ces expositions constituent une occasion de découvrir la richesse des collections du 20e siècle conservées à Mulhouse mais aussi leur éclectisme.

L’exposition “Artistes alsaciens 1910-1960” met à l’honneur quatre peintres dont le musée possède un fonds significatif : Alfred Giess (1901-1973), Léon Lehmann (1873-1953), Charles Walch (1896-1948), Robert Breitwieser (1899-1975).

Aujourd’hui méconnus du grand public, ces artistes sont parfois relégués au régionalisme pourtant peu représentatif de leur art si fertile. Giess, Lehmann, Walch, Breitwieser ont pour point commun d’être natifs du Sud Alsace, d’avoir fait carrière à Paris tout en gardant un fort attachement à leur région d’origine. Tous ont connu ce début de siècle et son émulation artistique sans précédent, mais non sans clivages entre « anciens » et « modernes ». Il en résulte chez ces artistes des œuvres empreints du renouveau pictural que l’on peut rapprocher la Nouvelle Ecole de Paris. Pour certains d’entre-eux, la carrière est couronnée de succès : Alfred Giess remporte le prestigieux grand Prix de Rome en 1929 ; Léon Lehmann fréquente la scène d’avant-garde aux côtés de Georges Rouault. D’autres, malgré la qualité de leur travail, conservent une certaine confidentialité, comme Charles Walch et Robert Breitwieser.

A l’occasion de cette exposition, l’artiste mulhousien Anthony Vest est invité en résidence.
Anthony Vest entre en dialogue avec la thématique d’une œuvre de l’artiste alsacien Maurice Ehlinger (1896-1981) représentant une scène de fusion à la SACM de Mulhouse (Société Alsacienne de Constructions Mécaniques). Artiste plasticien pluridisciplinaire, il explore le passé industriel de la ville à travers différents médiums dans un projet intitulé “Tentatives d’archéologie industrielle”. Ce travail donne lieu à un parcours croisé inédit entre le Musée des Beaux-Arts et le Musée Historique où des œuvres d’Anthony Vest sont présentées simultanément.

Biennale de la photographie 2022 – SOUS INFLUENCE

10 juin – 18 septembre 2022

Commissariat d’exposition   : Anne Immelé

« Témoignant de l’importance de l’interconnexion entre l’humain et son environnement par l’influence des astres et notamment de la Lune, l’exposition propose un parcours poétique et fictionnel inspiré par l’observation du ciel étoilé. La série Soleils Fantômes de Sarah Ritter nous situe dans un espace onirique étrange, aux confins du feu ancestral et du laser, provoquant un passage de la matérialité des corps célestes vers les formes créées par l’humain.
Et si les méduses scintillaient comme des étoiles ? Si les lumières des pistes d’aéroports ressemblaient à la Voie Lactée ? Cet imaginaire est à l’œuvre dans la série Ce quil reste de Bénédicte Blondeau, tandis que The Ghostkeeper de Yannis Roger nous invite à une promenade cosmique dans laquelle les corps sont mis en mouvement dans une «  machinerie céleste produisant des événements et des coïncidences   ». Ses images, comme celles de Matthew Genitempo, peuvent être comparées à des blocs erratiques – ces rochers déposés par les glaciers à la surface d’un sol auxquels ils sont totalement étrangers. Ainsi ces masses minérales agissent-elles comme les irruptions d’un ailleurs infiniment lointain. Jasper de Matthew Genitempo explore la fascination pour un mode de vie permettant de se placer au plus proche du magnétisme terrestre. Les corps mis en scène par Agnès Geoffray semblent défier les lois de la pesanteur. Pâles et lunaires, ces figures essentialisées vont à la rencontre des Soleils noirs et des Lunes collectées par Penelope Umbrico.
En se plongeant dans des atlas géographiques, encyclopédies et revues spécialisées, Batia Suter a constitué une immense constellation poétique, érudite et ludique. Dans une démarche post-photographique comparable, Penelope Umbrico rassemble des photographies de lunes pour générer des archives et questionner le mode de production de la photographie à l’ère digitale. »

Photographe, curatrice et docteur en art, Anne Immelé vit et travaille à Mulhouse. Ses photographies interrogent notre rapport au territoire dans ses multiples dimensions : géographique, humaine, sociale mais aussi mémorielle et poétique. Elle est l’auteur de plusieurs livres, dont WIR avec le philosophe Jean-Luc Nancy aux éditions Filigrane, ou Oublie Oublie, paru chez Médiapop en 2021. Son travail photographique est régulièrement exposé. Enseignante à la HEAR, Haute école des arts du Rhin, elle fonde en 2013, au côté de Jean-Yves Guénier, la BPM-Biennale de la photographie de Mulhouse, dont elle assure la direction artistique et le commissariat de certaines expositions.

Françoise Saur, Ce qu’il en reste


5 mars – 15 mai 2022

Verrerie, Françoise Saur, photographie, 80 x 120 cm, 2021, ©F. Saur

Que reste-t-il de nos vies qui passent de manières joyeuses ou laborieuses, qui accumulent des biens, des diplômes, des contacts épistolaires, des créations et des engagements, des objets et des histoires qui deviennent obsolètes; qui ont des modes de fonctionnement qui ne sont plus d’actualité et vont tomber dans l’oubli?
Quelles traces laissent les individus, engagés dans leur vie mais petits grains de sable qui font leur chemin dans le grand tout de l’univers?
Une traversée du temps et de l’espace.

Françoise Saur se saisit d’un fond conséquent d’objets et de documents accumulés par plusieurs générations et recueillis en héritage, à la recherche de ce qu’il y a d’universel dans toute histoire familiale : des exils, des retrouvailles, des dispersions, des itinéraires à travers les pays et les événements historiques, des péripéties insignifiantes, des drames funestes.
La juxtaposition parfois incongrue d’objets et de thématiques hétéroclites, rassemblés là comme par la logique abstruse et sinueuses des milles embranchements qui font la destinée d’une famille, évoquent le cabinet de curiosités. Intrigantes, inquiétantes, fascinantes, ces images interpellent le visiteur, lui soumettent une énigme sans solution.

Née en 1949 à Alger, Françoise Saur, après des études photographiques à l’école Louis Lumière à Paris et à la Folkwangschule für Gestaltung avec Otto Steinert à Essen (Allemagne), commence à photographier  dans les années 70.
Première femme photographe à recevoir le prestigieux prix Nicéphore Niépce en 1979, Françoise Saur développe une œuvre qui entremêle récits personnels et histoire des arts visuels.

Livre d’artiste : Prises de vie, Françoise Saur, Nicolas Bézard, Mediapop Edition, 2021, 16 €
Plus d’informations : ici

Presse :

Jean-Jacques Henner dessinateur (1829-1905)

9 octobre 2021 – 30 janvier 2022

En 2021, trois expositions à Paris, Strasbourg et Mulhouse rendent hommage à Jean-Jacques Henner (1829-1905), artiste alsacien unique en son temps. Grand Prix de Rome, membre de l’Académie connu pour ses représentations de femmes rousses, Henner s’avère également un dessinateur talentueux et prolifique. Le Musée des Beaux-Arts de Mulhouse, qui possède la plus importante collection du peintre en région, dévoile ces dessins d’une étonnante modernité issus du fonds d’atelier.

L’étroite collaboration avec le Musée national Jean-Jacques Henner à Paris et la Bibliothèque de Mulhouse permet de redécouvrir ces étonnants croquis et esquisses, parfois réalisés sur des supports insolites. Le parcours thématique, présentant plus de soixante-quinze dessins et carnets ainsi que des peintures, offre un regard intime sur le processus créatif de l’artiste.

A l’occasion de cette exposition, le musée bénéficie d’un prêt exceptionnel du Musée national Jean-Jacques Henner à Paris, de la Bibliothèque municipale de Mulhouse, du musée Sundgauvien d’Altkirch et de collections particulières.

Commissariat d’exposition : Chloé Tuboeuf, responsable du Musée des Beaux-Arts de Mulhouse

Catalogue de l’exposition Jean-Jacques Henner dessinateur (1829-1905)
48 pages, ID l’Edition, 12 €
en vente à la boutique du musée ou sur commande accueil.musees@mulhouse-alsace.fr


DEUX EXPOSITIONS PRÉSENTÉES EN RÉSONANCE :

« Jean-Jacques Henner (1829-1905). La Chair et l’Idéal » – 8 octobre 2021 au 24 janvier 2022 au Musée des Beaux-Arts de Strasbourg

« Alsace ! Rêver la province perdue » – 6 octobre 2021 au 7 février 2022 au Musée national Jean-Jacques Henner (Paris)

Expositions passées …

2021 Geraldine Husson, Oeuvres vives – Jean-Jacques Henner dessinateur (1829-1905)

2020 Léon Zeytline, la vie parisienneBiennale de la Photographie, This is the end 

2019 Brigitte Bourdon, Scripturacontinua  Paysages (1830-1940) Yvon Buchmann, photographies

2018 Vito Cecere, Creazione Intima Mitsuo Shiraishi, Ténèbres lumineuses Biennale de la Photographie Attraction(s), l’étreinte du tourbillon

2017 Véronique Filozof (1904-1977) // Année de réouverture du musée avec son nouveau parcours permanent

2016 Biennale de la Photographie, L’autre et le même Simone Adou, En a-pesanteur

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